Nouveau bras pour nouvelle vie. Voila qui pourrait résumer l’histoire mouvementée d’un britannique de 53 ans, Nigel Ackland, ouvrier dans une fonderie à quelques kilomètres au nord de Londres et victime d’un terrible accident du travail il y a six ans de cela.
Obligé d’être amputé du bras droit, il doit également quitter son emploi contraint et forcé et se destine irrémédiablement à une fin de vie compliquée.
Mais alors qu’il pensait avoir tout perdu, Ackland est désormais un homme heureux. La greffe d’un bras bionique lui a changé la vie.
Au point de déclarer au Daily Mail, cette année: «Je me sens comme Terminator.»
Tout avait pourtant mal commencé. En 2006, Nigel Ackland est pris dans une machine de mélange industriel comme sa fonderie en compte tant. Sa vie bascule. Marié et père d’un fils de 19 ans, l’ouvrier installé à Royston, à 80 km au nord de Londres, prend immédiatement la mesure de la gravité de l’accident. «J’ai su tout de suite que le résultat final de mon accident serait horrible donc j’ai demandé que l’on coupe mon bras, ce qui était la bonne décision en fin de compte puisqu’il était mort», a-t-il déclaré au Daily Mail.
Après six mois passés à tenter d’endiguer l’infection, Ackland se résout donc à ce qu’on l’ampute sous le coude. Commence alors une longue période d’incertitude, exacerbée par l’opération difficile qui lui laisse un moignon évasé, compliquant la recherche de prothèses adaptées.
Ackland est alors contacté par plusieurs sociétés spécialisées dans la fabrication de prothèses, sans trop de succès toutefois.
«J’ai utilisé des prothèses qui étaient horribles. J’ai même utilisé un crochet qui ne ressemble pas du tout à une main », a-t-il expliqué au Daily Mail. Jusqu’au mois de mai 2012. Ackland est alors approché par une société basée à Leeds, RSL Steeper qui lui propose d’essayer leur dernière prothèse d’une valeur de 12.000£ (15.000€), le Bebionic V2 Terminator, présenté comme le bras bionique le plus perfectionné au monde. «Ce ne sera jamais la même chose que ma propre main», a-t-il tempéré.
«Mais des choses comme attacher un lacet de chaussure ou hacher un légume sont maintenant beaucoup plus faciles pour moi. J’ai été époustouflé par la main robotisée. Il m’est arrivé de m’asseoir et de regarder mon bras toute la journée en me sentant comme Terminator», s’est-il réjoui dans le Daily Mail.
S’il n’est pas encore en mesure de rejouer du piano et du saxophone, Ackland embrasse par ailleurs une célébrité nouvelle de tous les instants. «Avec le bras Terminator, les gens viennent me voir dans la rue. C’est presque comme de la science-fiction pour eux.» Le britannique espère désormais que passé le test, et le coup de publicité, les dirigeants de RSL Steeper lui permettront de conserver son bras. Et qui sait, un jour, le rendront accessible au plus grand nombre.
Sources: Le Journal du Siècle
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