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terça-feira, 24 de janeiro de 2012

MELiSSA : un écosystème complet pour les voyages habités dans l'espace

MELiSSA : un écosystème complet pour les voyages habités dans l'espace 
Depuis 1989, l'Agence Spaciale Européenne (ESA) travaille sur un projet de recherche visant à créer un écosystème capable de se régénérer par lui-même pour alimenter les astronautes dans de longs voyages. Richard Côté, un chercheur participant à ce projet en dit plus sur son travail et ses avancées. 
Ces deux dernières années, Richard Côté, docteur en physiologie végétale et en biophysique, les a passées à Barcelone, où il a travaillé sur le projet MELiSSA (Micro-Ecological Life Support System Alternative) de l'Agence spatiale européenne (ESA). En se basant sur le recyclage des déchets organiques, du dioxyde de carbone (CO2) et des minéraux, sous forme de biomasse consommable, ce projet a pour but de développer un système de soutien de vie biologique (BLSS). 
Il s'agit d'un écosystème capable de se régénérer par lui-même, et de fournir aux astronautes lors de longs voyages dans l'espace, l'alimentation et l'oxygène dont ils auront besoin. Le système doit également permettre d'utiliser la lumière solaire comme source d'énergie. "Comment arrivera-t-on à faire des missions habitées? Dans les années 60, les gens pensaient qu'on allait tout simplement se nourrir avec des pilules. Nous savons aujourd'hui que ça ne fonctionne pas. Il est également impensable de transporter toute la nourriture nécessaire" explique Richard Côté, cité par Cyberpresse. "Nous nous sommes donc demandés si nous pouvions créer un système régénératif, basé sur le principe d'un écosystème aquatique" poursuit-il. 
Le système MELiSSA se présente sous la forme de cinq compartiments isolés dont les interactions forment un écosystème artificiel complet avec une régénération continue de l'oxygène. Deux compartiments contiennent des plantes, qui grâce au processus de la photosynthèse, permettent de transformer les déchets et le CO2 produits par l'humain en oxygène, en eau et en nourriture. "Les extrants d'un compartiment deviennent les intrants de l'autre", explique Richard Côté. Un seul compartiment à plantes était au départ prévu, mais un second, abritant des "plantes supérieures", a été ajouté au projet, afin d'offrir une diversité alimentaire.
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