“Réduire l’intensité énergétique des villes chinoises est crucial”
A peine trois jours après le démarrage de la conférence de Cancun sur le climat, la première fausse note a déjà résonné dans la station balnéaire climatique. Mercredi, le Japon a annoncé ne pas vouloir prolonger ses efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre au-delà de 2012 - date de la fin d’application du protocole de Kyoto - si les Etats-Unis et la Chine continuent de refuser de s’associer aux autres pays dans la lutte contre le changement climatique.
Car la Chine est désormais le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, avec un cinquième des rejets. Des émissions qui pourraient s’accroître considérablement dans les années à venir tant l’urbanisation du pays s’effectue à un rythme soutenu. “La question d’une croissance sobre en énergie et en carbone des villes chinoises s’avère cruciale et déterminera les émissions de gaz à effet de serre du pays durant des décennies”, explique Carine Barbier, chargée d’études à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et spécialiste de l’énergie et du changement climatique dans les pays en développement.
Lire la suite:
Nenhum comentário:
Postar um comentário