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quarta-feira, 28 de novembro de 2012

Monsanto, PepsiCo, Coca-Cola et d’autres dépensent 45 millions de $ contre l’étiquetage des OGM

 Monsanto, PepsiCo, Coca-Cola et d’autres dépensent 45 millions de $ contre l’étiquetage des OGM
Mardi 6 novembre, plus de 18 millions de Californiens inscrits sur les listes électorales (un chiffre record pour l’Etat) éliront un président, des membres du Congrès et des représentants locaux, mais doivent aussi approuver ou non onze initiatives populaires ou propositions, qui seront inscrites en amendement à la Constitution si elles obtiennent une majorité des voix.
Le plus disputé de ces projets de loi est la proposition 37, qui imposerait un étiquetage obligatoire à tous les produits comestibles contenant des ingrédients modifiés génétiquement (genetically engineered, dans le texte), et interdirait leur commercialisation sous l’appellation de produits « naturels « .
Environ 90 % du maïs et du soja américains, très présents sous formes diverses dans la grande distribution, comportent des gènes altérés – souvent pour leur permettre de tolérer l’herbicide Roundup de Monsanto.
En cas de vote favorable, la Californie serait le premier Etat américain à imposer l’étiquette OGM à tous les produits commercialisés dans l’Etat, quelle que soit leur provenance. Pour l’industrie, l’impact sur les consommateurs pourrait être désastreux.
Les enjeux économiques sont tels qu’un puissant lobby agroalimentaire, composé des firmes Monsanto – le plus gros donateur avec 8,1 millions de dollars (6,2 millions d’euros) –, DuPont (5,4 millions de dollars), PepsiCo, Dow, Coca-Cola, et Kraft…, a réuni plus de 45 millions de dollars pour financer une campagne de communication.
Cet argent sert à bombarder les électeurs californiens de spots publicitaires prônant le « Non à 37? à la télévision et à la radio. Seuls 7 % de ces contributions viennent de Californie, 22 % de la capitale, Washington, et 8 %… du Missouri, un Etat agricole.
Dans leurs éditoriaux, tous les grands quotidiens californiens, San Diego Tribune, Los Angeles Times, San Francisco Chronicle… conseillent à leurs lecteurs de voter « non ».
Sources : Le Journal du Siècle

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